Cette nouvelle obligation a un caractère expérimental et temporaire, pour une durée de 5 ans à compter du 1er janvier 2025.
Qui est concerné par cette obligation ?
Cette obligation concerne les entreprises :
Comptant entre 11 et 49 salariés ;
Sous forme de société (SA, SAS, SARL, société civile, SNC, SCA, SCS) ;
Ayant réalisé un bénéfice net fiscal au moins égal à 1 % de leur chiffre d’affaires pendant trois années consécutives (au 1er janvier 2025, les exercices 2022, 2023 et 2024 seront pris en compte).
Les entreprises de 11 à 49 salariés qui ne remplissent pas l’ensemble de ces conditions cumulatives ne sont pas soumises à cette mesure.
Quelles entreprises sont exclues de ce dispositif ?
Ne sont pas soumises à cette nouvelle obligation :
les entreprises individuelles ;
les entreprises qui relèvent du statut des sociétés anonymes à participation ouvrière (SAPO) ;
une entreprise de moins de 50 salariés faisant partie d’une UES (Unité Economique et Société) soumise à la participation ;
et plus généralement, toute entreprise qui est déjà couverte par un accord d’intéressement ou de participation.
Que doivent faire les entreprises concernées ?
Les entreprises soumises à cette nouvelle obligation doivent, au titre de l’exercice suivant les trois années consécutives de bénéfice, mettre en place l’un des dispositifs suivants :
Soit un accord d’intéressement ou de participation ;
Soit une prime de partage de la valeur (PPV), prévue par la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 ;
Soit un abondement sur un plan d’épargne salariale (PEE, PEI, Perco ou Pereco).
Les entreprises ayant déjà mis en place un dispositif de partage de la valeur sont-elles concernées ?
Non, les entreprises qui disposent déjà de l’un des dispositifs mentionnés, applicable au titre de l’exercice suivant la période des trois exercices, ne sont pas concernées par cette obligation.